It's that time of year, again...
Chaque année, les 20 derniers jours de décembre sont parmi les plus frénétiques. On parlera de "Grande Injonction". Qui est double. Tout d'abord celle de devoir consommer, acheter, faire étalage de tout un potentiel économique, pour des raisons, la plupart du temps, purement formelles. Ensuite, celle de devoir s'amuser, de partager des bons moments en famille et entre amis, voire même de devoir prendre des vacances. Attention les réseaux sociaux "are watching you", nous attendons les preuves.
Et bien entendu, celui qui ne peut correspondre à cette double injonction, par choix personnel et conviction, ou par une impossibilité économique ou affective de se plier aux règles, doit momentanément accepter d'être mis au ban de la société. Et de subir une pression psychologique et économique d'une rare violence. Pourtant, il s'agit de célébrer une fête chrétienne dont le sens véritable est à l'extrême opposé de celui que nous avons désormais adopté. Puis de voir arriver une nouvelle année, qui vraisemblablement, si on se base sur un minimum de bon sens et d'interprétation des faits, n'annonce rien de meilleur que celle qui va s'achever. Mais peu importe, notre quotidien est tellement aliénant que le moindre prétexte est bon pour tenter d'oublier.
S'il vous reste encore un peu d'amour pour l'humanité, je vous recommande d'aller faire vos courses à la FNAC ou dans les grands centres commerciaux d'ici la fin de la semaine, pour perdre vos dernières illusions.
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