🎞️Le parfum vert (de Nicolas Parisier, 2022)
Un acteur de la Comédie française est assassiné en pleine représentation. Un autre, celui à qui il confie ses derniers mots, est enlevé puis recherché par la police. Il faut dire que Martin, plutôt que de se rendre au commissariat en quête d'un peu de protection, préfère dénouer les fils de l'enquête à lui seul. Il est aidé d'une autrice de bande dessinée, Claire, qu'il déniche lors d'une séance de dédicace qui tournait au fiasco, et qui va le suivre de Bruxelles à Budapest, jusqu'à la résolution de cette espèce de polar/comédie/on ne pas trop bien comment le nommer.
Si la première demi-heure contient une série de promesses qui ne seront malheureusement pas maintenues, "le parfum vert" est un film bancal et très souvent ennuyeux, avec des personnages qui ont besoin de surligner maladroitement tout leur faits et gestes et le fil de leurs pensées, comme dans une BD des années 1950. Cela peut sembler paradoxal mais Vincent Lacoste en fait des caisses dans la passivité. Au final, l'acteur lunaire qu'il interprète a autant de charisme qu'un cabillaud surgelé chez Carrefour. Sandrine Kiberlain a rarement été aussi académique et peu inspirée. Pour ce qui est de l'antagoniste principal, on a droit à une caricature de l'ancien nazi reconverti en espion influent, qui ferait passer les méchants de Tintin pour des portraits psychologiques et humains d'une finesse absolue. Si au moins le film avait emprunté son esthétique, sa folie, sa dynamique à la "bande dessinée traditionnelle". Mais non. C'est juste plat, paresseux.
Ne manquez surtout pas les dix dernières secondes, on a peu souvent vu un long métrage s'achever sur une réplique et une scène d'une telle banalité.
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