Ces gens-là osent tout. Ils sont bien au dessus de la pudeur, de l'empathie ou de la raison. Ce sont les chancres de notre planète, les fossoyeurs de notre civilisation. Et pour autant... leur grand tour de force est d'avoir aliéné toute la société tout en rendant l'asservissement et la détention de tout un chacun désirables. Leur doctrine est celle qui nous pousse à vivre pour travailler, sans aucune garantie que travailler nous permettra de vivre. Leur mantra est la croissance, exponentielle, vers l'infini et au-delà, et le PIB est leur incantation magique qui garantie au peuple servile d'être sur la bonne voie.
Ces gens-là ont tout détruit, exploité, vicié, violé, initiant et alimentant une extermination de masse qui se pérpétue dans une orgie consommatrice. Notre capital de départ, c'est à dire notre vie et notre environnement, a été sacrifié sur l'autel de l'Iphone 9, de la 7G, des aller-retours quotidiens Paris-Dubai et du génocide massif des espèces pour alimenter les rayons frais des Carrefour et nos panses cholestérolées. Mais toujours, se suicider en chantant, ou pire encore, avec la boule au ventre à l'idée d'arriver en retard au bureau, de se faire gourmander par un patron taquin, de ne pas pouvoir payer la dernière traite du prêt conso des vacances d'été aux Maldives, ou de l'écran plasma du salon.
Ces gens-là, disais-je, sont déjà de retour aux affaires, et ils ont un plan imparable pour faire face à la grande crise qui nous a fait quitté le chemin, et au grand défi qui nous attend pour demain. Leur plan est simple : vous regarder mourir à la tâche, pour sauver l'hégémonie du grand capital, en échange d'une tablette ou d'un frigo connecté.
L'histoire enseigne que des têtes ont déjà roulé, pour moins que cela.
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