samedi 11 avril 2020

POUR LA LIMITATION DE NOTRE CONSOMMATION DE VIANDE

Je ne suis pas végétarien, ni végan. Je n'envisage pas de le devenir, pour autant, cela ne veut pas dire qu'il est sain, décent, et possible de consommer de la viande régulièrement. Je suis descendu à une fois par semaine, ça me suffit amplement. On estime chaque année à 65 milliards le nombre d'animaux abattus pour subvenir aux besoins carnés de la planète, ou pour être plus exact, à notre consommation frénétique. Une bonne partie de cet abattage est de surcroît périmé et jeté avant d'être consommé.

Pour corriger certaines imprécisions, non, ce n'est pas la consommation de viande qui est à la base de l'apparition du covid-19, dans le sens de "ingérer cette viande", mais c'est à cause de ces besoins artificiels que nous faisons se cotoyer des espèces qui ne sont pas faites pour cela, favorisant ainsi le passage de ces virus d'une espèce à l'autre, alimentant les capacités de mutation et d'adaptation de ces derniers jusqu'à l'homme, en bout de chaîne. La clé du problème réside dans l'acceptation par tous que l'animal est avant tout une chose, un produit, plus qu'une créature vivante, et que donc sa raison d'être est de subvenir à nos besoins (terme impropre, envies serait plus adapté) jusque dans l'estomac. Cholestérol, cancers, destruction de notre planète, constituent le revers de la médaille, que trop de monde s'efforce de ne pas regarder en face.

Nous sommes en temps Pascal. L'occasion idéale pour un massacre organisé d'agneaux ne répondant qu'à de vieilles coutumes sujettes à interprétations et déviances selon ce qui nous agrée le plus. Sommes-nous donc irréprochables, ou ne sont-ce que finalement larmes de crocodile, que nous versons lors de cette crise du coronavirus?

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