Il ne s’agit pas de se faire une opinion : il s’agit de prendre en compte les faits et d’en tirer les justes conclusions. De choisir son camp. Car en 2025, il est impossible d’être un adulte responsable et de feindre l’ignorance au sujet du fascisme ou du nazisme. Tout le monde sait très bien à quoi renvoient ces idées nauséabondes, comment elles ont prospéré au XXe siècle, et la période cauchemardesque durant laquelle elles ont accédé au pouvoir pour précipiter le monde au bord du gouffre. Alors aujourd’hui, qu’un gouvernement complice — car oui, notre gouvernement est complice, que cela soit dit clairement (il vous suffira de lire les ajouts à la suite de ce billet) — laisse se dérouler ce que nous avons vu ce samedi à Paris, il ne faut pas s’y tromper : le ministre de l’Intérieur a parfaitement les moyens de court-circuiter ce genre de manifestations. Il en va de même pour les hautes autorités italiennes. Là-bas aussi, vous voyez la peste brune envahir les rues sans provoquer la moindre réaction d’indignation. Et pour cause : ils en sont les héritiers directs. Ces gens-là, cagoulés avec courage pour ne pas être identifiés — on notera d’ailleurs que la règle interdisant de manifester le visage couvert ne vaut que pour les agitateurs de gauche, et que plus on se situe à droite sur le spectre de la bêtise, plus on peut s’en affranchir — ces gens-là, donc, ne rêvent que d’une seule chose : avoir les coudées franches pour reproduire l’infamie de leurs tristes ancêtres. Oui, au risque de sembler un tantinet véhément, je pense que ce sont des individus qu’il faut désormais éliminer, éradiquer par tous les moyens possibles — aucun n'est à exclure. La dératisation est pressante. Ne vous y trompez pas : nous avons aujourd’hui la chance de vivre dans une époque de paix relative. Mais si demain nous étions replongés dans un contexte semblable à celui des années 1930, ces mêmes personnes que vous voyez défiler, tout de noir vêtues, n’auraient aucune hésitation, aucun remord à employer les mêmes méthodes que celles en vigueur durant ce que l’on nomme, en Occident, la pire période de l’histoire moderne. Il ne tient qu’à nous de décider si nous acceptons — ou non — ce glissement vers l’ignominie. Si nous sommes prêts à nous réveiller un jour avec cette engeance au pouvoir, ou en tout cas assez puissante pour nuire à l’ensemble de la société.
Face à ce genre de racaille, il ne doit y avoir aucune hésitation, aucun état d’âme. Aucune solution ne doit être exclue. Une traque doit être organisée, systématique, et pas un seul ne doit échapper à la vindicte salutaire et sanitaire. Traque médiatique, traque politique, traque judiciaire, traque physique. Rappelons-le : le fascisme et le nazisme ne sont pas des opinions politiques, ce sont des délits. Il appartiendrait donc, dans un État digne de ce nom, à un gouvernement sérieux, respectueux de la Constitution et de la loi, de mettre un terme définitif à ce pourrissement. Mais aujourd’hui, une partie des forces de l’ordre, comme de ceux qui prennent les décisions, est complice. Parce que ce sont leurs idées. Parce que ce sont leurs objectifs. Parce qu’ils ne peuvent pas les revendiquer ouvertement, et se servent de ces imbéciles congénitaux pour remettre au goût du jour leur idéologie mortifère. Vous avez le droit de regarder ailleurs, de penser qu’il vaut mieux parler de choses positives, de retourner à vos vidéos de chatons ou à vos matchs de foot. Mais lorsque vous vous réveillerez demain au bruit des bottes, acceptez au moins de faire partie — d’une certaine manière — des rangs des responsables.
Petit rappel de la loi française, à l'attention d'un ministre très distrait ou de ceux qui applaudissent :
Apologie de crimes contre l'humanité :
Article 24 alinéa 5 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse :
Est puni de 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende « celui qui fait l’apologie […] des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité, des crimes de réduction en esclavage ou d’exploitation d’une personne réduite en esclavage ».
Tenir des propos glorifiant Hitler, le IIIe Reich ou les massacres nazis, défiler en arborant des tambours des la Jeunesse Hitlérienne en tête de cortège, arborer des tatouages nazis, tombe sous cette loi.
Provocation à la haine raciale, à la discrimination ou à la violence
Toujours article 24 de la loi de 1881 :
Sanctionne ceux qui provoquent publiquement à la haine, à la violence ou à la discrimination contre une personne ou un groupe en raison de son origine ou de son appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion.
Une rhétorique fasciste reposant sur des boucs émissaires est donc pénalement punissable. Sauf que c'est désormais un argumentaire politique courant et relayé par des médias en service commandé.
Port de symboles nazis ou fascistes
Même si la simple détention de tels symboles n’est pas toujours interdite, leur usage public dans des manifestations, publications ou événements tombe souvent sous le coup :
de l’apologie de crimes contre l’humanité,
ou de l’incitation à la haine raciale,
ou encore du trouble à l’ordre public (voir Code pénal, article R645-1 pour les insignes nazis par exemple).
Samedi, à Paris, il suffisait de regarder, sans même avoir besoin d'enquêter ou de fouiller. Mais les forces de l'ordre n'ont plus d'opticiens agréés, apparemment.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire